Plantes de terre de bruyère Comment les choisir et les cultiver facilement Auteur : Alain Stervinou, Jean-Pascal Chatelard Editeur : Les Editions Eugen Ulmer (4 mars 2005) Format : Broché - 96 pages Dimensions (L cm x l cm x h cm) : 21 x 14 x 1 N°ISBN : 2841382370 La description de l'éditeur On regroupe sous le nom de plante " de terre de bruyère " les plantes qui ont besoin, ou qui préfèrent, une terre acide pour bien pousser. (Toutes n'ont cependant pas une exigence aussi stricte vis-à-vis du sol, notamment les magnolias et certains camélias.) D'une diversité étonnante, elles comptent parmi les plus belles plantes du jardin. Parmi elles, dominent avant tout les azalées, rhododendrons, camélias et magnolias, réputés pour l'exubérance et la puissance de leur floraison. S'y ajoutent les bruyères, idéales pour composer des tapis colorés, les hydrangéas, dont l'apport est précieux en été, les érables du Japon, dont le feuillage est un ravissement du printemps à l'automne, ainsi que toute une série de plantes moins connues mais non moins belles. Écrit par deux des meilleurs spécialistes du sujet, ce livre vous permettra de choisir les plantes les plus adaptées à vos goûts et à vos conditions de culture, et de bien les cultiver. |
96 pages, c'est très peu pour traiter d'un genre comme Rhododenron, Camellia, Magnolia.
Pourtant, Alain Stervinou et Jean-Pascal Chatelard font le tour de la question pour ces 3 genres et d'autres.
L'ouvrage est clair, concis et constitue non seulement une référence pour ceux qui veulent découvrir ces plantes mais aussi ceux qui les collectionnent. Conseils de culture, ennemis et maladies, l'essentiel est dit sans avoir à se plonger dans Cox ou Gardiner. Le choix des plantes est judicieux, sans faute de goût.
Il y a bien sûr une liste de pépinières spécialisées. Mais celles-ci auront-elles les merveilles recensées dans le livre, je pense en particulier à Magnolia Campbellii Lanarth ou Betty Jessel, à Magnolia Delavayi, à Rhododendron Cornish Cross.
Bref un livre très recommandable.
En miroir à ce très bon livre, il y a les pépiniéristes. La grande force des pépinières britannique réside dans l'identification.
Ainsi, par exemple, il y a plusieurs clones de Rhododendron Polar Bear et un seul est digne de foi (TR 3586). Je me souviens de la pépinière de Leonardslee où Alan Clark exerçait en 1988: chaque clone était répertorié avec son jardin ( Leonardslee, Heligan, Tremeer, Wakehurst, Nymans, Benmore...) et un numéro propre à indentifié la plante.
Aujourd'hui on commence à trouver en France des magnolias ou rhododendrons qui sortent de l'ordinaire: espèces ou hybrides. Mais alors que l'extrordinaire pour nous est l'ordinaire des anglais, il n'y a aucune indication de provenance pour des plantes qui sont achetées plus cher et qui ne fleuriront pas avant des années.
Il suffit de visiter les sites des pépinières anglaises pour se rendre compte du fossé qui existe.
Proposer du Rhododendron arboreum, de Magnolia Campbellii c'est bien, mais lequel. Les acheteurs méritent qu'on les respecte.