Dans le parc du bâtiment où se situe mon bureau, à GEMBLOUX, il y a un tilleul entouré d'un banc.
Ce genre est réputé héberger quantité de pucerons (ne laissez rien sous un tilleul, ce serait vite recouvert d'un miellat collant et sucré). Et le banc est noir de fumagine (ce champignon qui se développe dans le miellat).
Or, les pucerons faisant l'ordinaire des coccinelles, il est normal de s'attendre à rencontrer également celles-ci dans les tilleuls.
Aussi, à la chute des feuilles, l'automne dernier, ce sont des centaines de coccinelles qui se retrouvaient sur le banc et à terre autour de l'arbre.
De toute cette population, aucune n'était d'origine indigène !
Ici encore, c'est l'argent qui a été le moteur de l'élevage de ces insectes étrangers : les coccinelles asiatiques se reproduisent et se développent plus vite que l'européenne. Il était donc plus rentable de les élever.
ADAM Yves,
Le Masuage de la Croix-Rouge
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