C'est vrai qu'en lisant vos interventions, on se rend compte qu'on a des climats très différents (rien d'extraordinaire jusque là!)
Mais j'ai aussi l'impression que la seconde nature de l'amateur/trice de plantes exotiques, c'est (sauf exception) de prendre des risques, de jouer sur les seuils de résistance marginale, etc.
Donc, pour caricaturer, qu'un bulgare se fasse des frayeurs avec un
Trachycarpus fortunei (il y en a) ou que JP sue à grosses gouttes quand la température vient chatouiller le seuil de rusticité de sa
Cordyline indivisa par exemple, il n'y a pas trop de différences dans la démarche.
Par exemple, depuis que je relève les températures hivernales dans ma région (environ 6 ans), j'ai noté une superbe constance dans les minimas de mon bout de Bretagne Nord littorale : environ -3°C à -3.5°C deux ou trois nuits par ans. Mais bizzarement mon jardin est rempli de plantes dont le seuil de rusticité est de cet ordre... et pour qui j'aurai un pincement au coeur passé -1°C/-2°C.
Suis-je le seul à me retrouver à moitié endormi avec une robe de chambre à 3h du matin à mettre en 4ème vitesse un voile d'hivernage sur une plante que j'avais oubliée, justement le soir où les températures flirtent avec les -3°C?
Car contrairement à Thierry/Palmae, comme j'ai très souvent un gros poil dans la main, je mets des manchons de voile sur les troncs des plantes les plus gélives, et je récite des odes à Saint Mercure pour que les températures ne descendent pas trop bas... Mais ce n'est généralement pas très malin (parce que j'imagine que Thierry lui ne se pèle pas à 3h du matin en robe de chambre parce qu'il a oublié un voile
)
Amicalement
Laurent
[ Edité par lrey le 17/11/2005 21:12 ]
Mon climat - 2000m2 de terrain en pente orientée ouest, à 800m de la mer, températures hivernales douces et estivales fraîches, tempêtes hivernales.
2007-2009 : z9a, 2006 : z10a, 1999-2005 : z9b