Tout dépend d'une part, de la plante qui est attaquée, d'autre part de l'importance de l'invasion.
Il est bien entendu qu'une invasion, aussi minime soit-elle, de cochenilles lanigères, de pucerons ou autres suceurs, de gastéropodes, dans ma culture d'orchidées, hoyas fougères et autres épiphytes, en intérieur, sera immédiatement éradiquée avant que cela ne devienne une infection généralisée (les plantes sont côte à côte sur quelque 8 m² à mon domicile et j'ai quelque 200 plantes dans mon bureau).
Dans la mesure du possible, j'utiliserai des moyens "doux" comme le nettoyage manuel, la solution savon + huile, avant de passer aux produits chimiques.
En extérieur, l'intervention sera moins systématique. Il faudra qu'un net déséquilibre se crée en défaveur d'une plante de culture pour que j'intervienne, d'abord manuellement, avec un jet d'eau ou, en dernier ressort, avec un pesticide.
Mais je dois dire que mon intervention n'a été nécessaire que la première année de plantation des arbustes, le sol trop riche d'avoir reçu des déchets de boucherie (les anciens propriétaires, bouchers, enterraient des restes de carcasses dans le jardin) favorisant les attaques de pucerons qui ont été limités au jet d'eau.
Maintenant, l'équilibre s'est créé et les quelques parasites qui viennent se mettre à table dans mon jardin sont limités par leurs prédateurs, dont les oiseaux attirés par des arbustes produisant des baies pour l'hiver (même des rosiers peuvent garder leurs fruits riches en vitamines pour nourrir les oiseaux).
Enfin, pour certaines plantes de consommation comme le fenouil condimentaire, qui se resème chaque année, des chenilles du grand machaon viennent s'en nourrir : il suffit d'en laisser plus de plants que nécessaire à la cuisine. Il y a un partage des vivres.
ADAM Yves,
Le Masuage de la Croix-Rouge
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