Lorsqu'on vit sur la Côte d'Azur où le taux de construction du littoral est tel qu'on peut parler de saturation, la valeur d'un bien immobilier ne prend en considération que trois critères:
-surface de l'habitation
-surface du terrain
-constructibilité supplémentaire du terrain.
La vue mer, l'exposition ou les plantations du jardin ne sont que des plus-values 'affectives'.
Je conçois tout à fait que le nouveau propriétaire n'ait conservé que les plus grands sujets afin de dégager un peu la maison (le jardin de 400 m² ne représentait en fait que le tour des murs de la maison) .
Il faut savoir que le jardin d'Alain (sans lui faire offense puisqu'il le reconnaissait lui-même) était absolument saturé, et qu'une bonne partie des dernières plantations était condamnée par manque total de place pour se développer. N'ayant plus 20 ans et sachant qu'il allait partir s'installer en Thaïlande, il disait lui-même de son jardin arrivé à saturation : "de toutes façons, ce ne sera pas à moi de le gérer!"
Tout celà pour vous dire que je conçois parfaitement que le nouveau propriétaire n'ait pas forcément envie de marcher à quatre pattes autour de sa maison et de passer tous ses week-ends à tenter d'entretenir des végétaux auxquels il préférera peut-être quelque Petunia ou Geranium...