Bonjour JP,
Merci de t'intéresser à ce sujet passionnant!
En effet, quelques précisions permettraient d'orienter efficacement la recherche, alors voilà:
- ces plantes ne doivent pas avoir un système racinaire trop "colonisateur": il en va de leur survie, puisque seules de faibles épaisseurs de substrat seront disponibles. Il en va également de la survie de l'étanchéité de la toiture! (même si les membranes sont prévues pour)
- ces plantes ne doivent pas engendrer un entretien trop important: c'est l'intérêt de l'extensif par rapport à l'intensif (terrasses-jardins); Les vivaces sont donc les bienvenues! on préfèrera également les couvre-sol et les "pas trop hautes"(30 cm)... ou qui ne croissent pas trop rapidement.
- elles doivent pouvoir se régénérer facilement (semences abondantes, etc...) même en conditions de sécheresse... (et oui, on leur en demande beaucoup)
- les substrats utilisés étant principalement minéraux (argile expansée, schiste, pierre ponce, scories de lave...), ces plantes doivent se contenter de peu de matière organique.
- les modes de mise en oeuvre les plus utilisés sont: le semis de graines ou de fragments (pour les Sedum par exemple) ainsi que la mise en oeuvre de plaques ou de rouleaux précultivés
- d'un point de vue esthétique, on aime les fleurs sur les toîts, mais elles ne sont pas essentielles puisque la majorité de ces toits n'est pas accessible, seulement visible depuis les étages les surplombant...
Voila, j'espère avoir apporté un peu d'eau au moulin...
Quant au Mesembryanthemum, il est en effet utilisé en végétalisation des toitures! (produit entre autre par les pépinières FILIPPI)
à plus, kenavo! (je suis pas de l'île de Batz, mais je suis bretonne aussi)
Anna