Juniperus communis, le genévrier commun, est un arbuste dioïque persistant et aromatique au feuillage gris-vert, commun des landes et des rocailles sèches. C'est la seule espèce, avec le genévrier cade, à posséder des baies comestibles. Il est particulièrement étendu en France à l'étage collinéen et subalpin. Particulièrement résistant à la pollution, préférant les landes et les rocailles sèches, il est utilisé pour la réalisation de haies persistantes et défensives.

Outre son effet décoratif permanent, le genévrier est utilisé à des fins médicinales: Les baies et les jeunes pousses, préparées en infusion, ont des effets diurétiques, stomachiques et digestifs. Ils auraient été utilisé contre l'asthme. Plus qu'un traitement des digestions difficiles et des gaz intestinaux, les baies de genièvres sont ajoutées préventivement lors de la préparation des plats un peu lourds afin de faciliter leur digestion. Un usage abusif du genévrier peut provoquer des troubles rénaux ; de ce fait, il ne doit pas être utilisé durant les grossesses.

Les feuilles sont persistantes, en aiguilles très piquantes (aciculaires concaves de 10 à 30 mm), verticillées par 3 et présentent une épaisse bande blanche de stomates à la face supérieure, et un revers plus foncé. Elles permettent, avec les fruits, de le différencier du genévrier cade qui possède deux bandes blanches.

Fleurs insignifiantes sur les rameaux de l'année les mâles sont jaunes, les femelles vertes, donnent des fruits, d'abord vert pruineux, ils mûrissent jusqu'à devenir bleu-noir au bout de 2 ans et sont alors consommables.

Le fruit est un cône à l'apparence de baie dénommé galbule (baie composée d'écailles soudées) qu'on dénomme aussi Genièvre, il est surtout utilisé dans la préparation de certains plats (choucroute) et on appelle également genièvre une eau-de-vie du nord de la France (appelée peket en wallon) parfumée avec ses baies comme le gin britannique.

Juniperus communis requiert les expositions suivantes : lumière,soleil

Bien adapté aux terrains secs (espèce xérophile), admet les sols pauvres, éventuellement calcaires, sablonneux et secs, jusqu'à 1500 m d'altitude, le genévrier commun prospère particulièrement en Provence mais aussi en terrains plus froids dans les contreforts alpins et jusque dans les collines du nord de l'Europe.

Peu sensible aux maladies et à la pollution, le genévrier semble être parfaitement adapté à la création de paysages urbains.