Originaire de Nouvelle-Zélande, Olearia cheesemanii, l'oléaria de Cheeseman, est un grand buisson à la floraison abondante et au feuillage persistant. Il sera idéalement utilisé en fond de massif, en haie et en plantation de bord de mer, car il supporte parfaitement les embruns. Par contre la plante n'aime pas les vents desséchants. Moyennement rustique, l'oléaria de Cheesman sera réservé aux régions douces comme le littoral Atlantique et la Manche. Au sud, on veillera à placer la plante à l'abri des vents déssèchants et en sol frais. Au nord, la plante sera cultivée en pot et rentrée en serre froide en hiver.

Il est conseillé de tailler la plante dès la fin de la floraison pour lui maintenir sa forme et avoir une plante bien touffue.

Les feuilles sont persistantes, simples, alternes, ovales à elliptiques, à sommet aigu, base arrondie ou légèrement cordée, coriaces, vert-foncées dessus, blanches et duveteuses dessous, longues de 5 à 10 cm.

Les fleurs blanches de 8 à 10 mm de diamètre, parfumées, sont groupées en petits corymbes de 10 à 20 cm de large et apparaissent en mai. La floraison est si généreuse que la plante est entièrement recouvertes de fleurs.

Le fruit est une akène surmontée d'une aigrette. Sa dispersion est assurée par le vent.

Olearia cheesemanii requiert les expositions suivantes : lumière,soleil

L'oléaria de Cheeseman demande une terre légère, drainante mais fraîche, humifère et à tendance acide. On le plantera de préférence à l'abri des vents froids et desséchants. Notons que cette espèce souffre de la sécheresse.

Les cochenilles sont les principaux parasites.