Originaire des forêts de Nouvelle-Zélande, Dacrydium cupressinum est un conifère au tronc droit et au port gracieux pouvant atteindre 18 à 35 m de haut, voir exceptionnellement 50 m. En culture, il sera nettement plus petit. Son écorce est gris-brun foncé, se détachant par plaques avec l'âge. Les jeunes plantes ont un port pyramidal avec des branches retombant gracieusement. La croissance est lente.

Peu rustique, D. cupressinum demande un climat frais, humide, aux gelées modérées. Il pourra être tenté en pleine terre le long du littoral breton. En Nouvelle-Zélande, cette espèce a été très exploitée pour son bois dans la confection de meuble et la construction, mais vu sa raréfaction, son exploitation est aujourd'hui très règlementée et même interdite à certains endroits.

D. cupressinum présente deux type de feuilles : Une forme juvénile aux feuilles aciculaires entourant le rameau, elle sont pointues et mesurent 4 à 7 mm de long pour 0,5 à 1 mm de larges. Une forme adulte aux feuilles en écailles de 1 à 3 mm. En hiver, le feuillage prend une couleur bronze.

Floraison dioïque, sous forme de petits cônes, sans grand intérêt. Il faut donc un plant de chaque sexe pour espérer avoir des fruits.

Le fruit est une noix ovoïde, noire-bleuté de 2 mm de long, émergeant d'une arille rouge-orange et charnue. Dans la nature, la fructification n'arrive à se produire que tout les 3-4 ans. Ceci est dû principalement aux facteurs climatiques. Températures trop fraîches ou étés trop secs font tomber prématurément les fruits, d'autant que leur maturation est longue (15 mois). De plus, la distance parfois importante entre les pieds mâles et les pieds femelles, ainsi qu'une synchronisation décalée de la floraison sont des facteurs supplémentaires à la raréfaction des fruits.

Dacrydium cupressinum requiert les expositions suivantes : mi-ombre,lumière

D. cupressinum demande de préférence un sol riche, léger, acide et humide avec un peu d'ombre et un abri contre les vents forts quand il est jeune.

Pas de maladies ni parasites à signaler.