Vivace semi-arbusive persistante, la sauge médicinale, Salvia officinalis, trouve sa place dans le moindre coin de jardin. Dans la pharmacopée traditionnelle, la sauge médicinale (du latin salvare, « sauver ») occupe une place de tout premier ordre en raison d'une utilisation comme panacée depuis l'antiquité en tant que remède à beaucoup de maux. De nos jours, la sauge est surtout employée comme herbe aromatique. Mais on ne saurait l'exclure de tout jardin de "simples" ou aromatique en raison de son aspect décoratif et de sa floraison bleue printanière.
Un dicton provençal dit: "Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin d'un médecin". Cette propriété est mise à profit depuis l'antiquité par les peuples méditerranéens (thé grec ou thé turc) ainsi qu'en Afrique du nord où on l'utilise comme condiment. On cite parmi les propriétés de la sauge les vertus suivante : antiseptique, antispasmodique, antisudorale, apéritive, bactéricide, calmante, céphalique, coronarienne, digestive, énergétique, enraye la montée de lait, diurétique léger, emménagogue, fébrifuge, laxative, fluidifiant sanguin, stimulant de la mémoire, tonique.
Les feuilles persistantes de 5 à 8 cm de long, ovales, entières (oblongues à oblancéolées) sont de couleur gris-vert duveteuses et fortement aromatiques.
Les hampes florales en grappes terminales ou axillaires sont composées de fleurs labiées bleu à indigo de 1 à 2 cm de long apparaissant en juin et sont d'un effet décoratif autant que parfumé.
Le fruit est invisible, composé de fines billes vertes logées au fond de l'involucre sitôt après la floraison, elles vont vite se transformer en graines noires.
Salvia officinalis requiert l'exposition suivante : soleil On la retrouve dans toutes les zones tempérées, sur des sols bien drainés et les sites doivent être ensoleillés, de préférence en climat méditerranées. Sur sol argileux faire un apport de sable. Cette plante tolère très bien le calcaire.
Il faut noter une possible attaque de gastéropodes sur les jeunes pousses, pucerons, araignées rouges ou aleurodes, mais c'est surtout à la fonte du collet et à la pourriture des racines que sont exposés les sujets plantés en sol lourd. Il est à remarquer que la prolifération de Chrysomèle du romarin tend à devenir un ravageur à prendre en considération sur les sauges médicinales qui peuvent être quasiment défeuillées par leur voracité à voir ci après :  . 
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Catégorie - vivace
Dimensions
Hauteur 1.00 m
Etalement 1.00 m
Températures minimales
La plante meurt à partir de -20.0 °C
Les parties aériennes sont atteintes à partir de -20.0 °C
Exposition - soleil
Feuillage - persistant
Floraison - Floraison odoranteCouleur(s) : bleu
Fruit - Comestible Méthodes de multiplication - autre,bouture La multiplication est d'une rare simplicité, outre le semis naturel, le bouturage reste la méthode de propagation la mieux adaptée à la conservation des propriétés. Les boutures herbacées se pratiquent en mai juin, les boutures aoûtées de juillet à septembre. Il est recommandé de renouveler les plans tous les 3 ans pour éviter qu'ils ne dégénèrent.Les graines sont de petites sphères noires logées au fond de l'involucre. Il existe une espèce, le "chia" (S. hispanica), dont la graine présente de nombreuses vertus en matière de nutrition, car on peut la consommer de la même façon que le riz ou la semoule de blé, elle est très riche en acides gras polyinsaturés cis (dont plus de 60% d'oméga-3) et pratiquement exempte de tout composé toxique (notamment, absence de ricine et produits similaires) ou phyto-hormonal. De plus , sa culture n'est en rien épuisante pour les sols.
Toxicité Pas de toxicité à signaler, ou toxicité indéterminée.
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