Franklinia alatamaha, unique représentant du genre, est un petit arbre rarement cultivé et originaire de la vallée formée par la rivière Alatamaha en Géorgie (Amérique du nord). Botaniquement, il est proche des camélias.
Eteint à l'état naturel, Franklinia alatamaha ne subsiste plus qu’en culture. Réputé de culture délicate l’arbre de Franklin mérite cependant qu’on lui accorde une place au jardin : il est de taille moyenne, son beau feuillage s’enflamme à l’automne et sa floraison est remarquable et tardive.
L'arbre de Franklin pousse généralement comme un petit arbre avec un tronc unique assez court, avec une couronne plus ou moins pyramidale arrondie ou un arbuste à tiges multiples. William Bartram écrivit dans ses observations que cet arbre pouvait atteindre 10 m de haut, mais en culture sa hauteur est souvent moindre.
Ce sont les botanistes John et William Bartram qui ont observés pour la première fois cet arbre poussant le long de la rivière Altamaha en Géorgie en Octobre 1765. Plus tard, William fit encore plusieurs voyages de collectes de semences dans la région et en récolta plusieurs qu'il envoya à son père à Philadelphie.
C'est William Bartram qui attribua à cette espèce le genre Franklinia en l'honneur du grand ami de son père : Benjamin Franklin. Le nom de l'espèce vient du nom de la rivière coulant dans la vallée ou fut découvert cette plante.
La dernière attestation de la présence de cet arbre à l'état sauvage remonte à 1803 par le collectionneur anglais John Lyon. Mais on pense que la population primitive aurait pu subsister jusqu'aux années 1840.
La cause de son extinction dans la nature n'est pas connue de façon certaine, mais on pense qu'elles sont multiples : incendies, inondations, prélèvements par les collectionneurs de plantes et maladies fongiques introduites avec la culture du coton.
Quoi qu'il en soit, toutes les plantes actuelles sont les descendantes des rares plantes subsistantes du jardin de John Bartram de Philadelphie.
Avec un peu de chance, on peu trouver la sélection suivante :
'Ben Best' - Sélection plus vigoureuse et aux fleurs plus grandes.
Feuilles caduques, alternes, longues de 12 à 15 cm de long, obovales à oblongues, courtement pétiolées, finement dentées, luisantes, vert foncé dessus, plus pâles dessous, rouge-orange en automne.
Les fleurs du Franklinia ressemblent à celles d'un Camellia à fleurs simples. Elles sont légèrement parfumées, d'environ 5 à 8 cm de diamètre, en coupe peu profonde, comptant 5 pétales blancs cernant des étamines jaunes. La floraison s'effectue à partir de septembre et dure jusqu'aux gelées.
Le fruit est une capsule ligneuse et sphérique d'environ 2 cm de diamètre et comptant 5 loges contenant 1 à 2 graines.
Franklinia alatamaha requiert les expositions suivantes : mi-ombre,lumière Franklinia a la réputation d'être difficile à cultiver, surtout en milieu urbain. Il préfère les sols sableux, très acides, et ne tolère pas les sols compactés d'argile, une humidité excessive, ou toute perturbation de ses racines.
Franklinia n'a pas de parasites connus, mais il est sensible à la pourriture des racines et n'aime pas la sécheresse.
En hiver, assurer une protection contre les vents secs et froids.
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Catégorie - arbre,arbuste
Dimensions
Hauteur 6.00 m
Etalement 4.50 m
Températures minimales
La plante meurt à partir de -19.0 °C
Les parties aériennes sont atteintes à partir de 0.0 °C
Exposition - mi-ombre,lumière
Feuillage - caduc
Floraison - Floraison odoranteCouleur(s) : blanc
Méthodes de multiplication - autre,bouture Les boutures sont faciles à la fin de l’été et en automne.
La propagation par graines est bénéfique pour le statut de l’espèce en augmentant le nombre d’individus différents du point de vue génétique. Les graines doivent être semées très fraîches, dès que le fruit s’ouvre. Elles ne doivent surtout pas sécher. Elles germent plus facilement après 30 jours de stratification à froid (30 jours semées dans du terreau humide et gardé à – de 4°C). On peut aussi les garder l’hiver sous châssis froid, pour une germination au printemps.
Toxicité Pas de toxicité à signaler, ou toxicité indéterminée.
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