Commentaire de CVP le 15/6/2005 :
Les jeunes sujets sont sujets (!) à des attaques fongiques en cas de froid humide en hiver et au printemps.
Croissance rapide en bonnes conditions de cultures.

Commentaire de j-p le 17/8/2006 : fruit du Syagrus romanzoffiana
dans leur étude sur les edible palms and their uses Jody Haynes & John McLaughlin disent au sujet du fruit de S. romanzoffiana "Queen palm, pindó is local name (solitary – Brazil, Paraguay, Argentina, Uruguay, Bolivia). Edible fruit and palmheart (destructive)."
le fruit serait donc comestible ? Lien vers ufl.edu

Commentaire de fredo76 le 1/6/2008 : fruits
J'ai goûté aux fruits du syagrus (ceux en photo). C'est très poisseux et sucré mais également inmangeable car bouré de fibres très coriaces. Je pense qu'il doit être possible d'en faire des confiture ou autre préparation qui permette de récupérer la pulpe sucrée et de mettre de côté toutes les fibres qu'elle contient.

Commentaire de capitola le 22/10/2008 : Bravo pour la photo de Bormes
En effet, ce palmier et quelques autres, mais celui-là est le plus beau et pousse en contrebas de la Mairie de Bormes. Ce palmier fut très populaire sur la Côte d'Azur à la fin du 19ème siècle et début 20ème siècle, au point que près de Nice au jardin des cocotiers il y en eu un temps jusqu'à 1500 qui disparurent au grès des hivers les plus rudes dont celui fatal de 1929. Il reste de cette époque des photos mémorables. Et puis, après un oubli d'un siècle S. romanzoffiana est de retour et on peut le trouver un peu partout en bord de mer, car sa rusticité limitée ne l'autorise pas à quitter la grande bleue. Les plus beaux se trouvent dans un jardin privé de la résidence St-Jean à Toulon. Plantes après les hivers 85-86 et copieusement arrosés, ils ont pousse très vite. Ce palmier doit être impérativement planté en plein soleil pour prospérer et son appétit pour l'eau est insatiable en toutes saisons de même les engrais dont il est avide. Dans les meilleures conditions, sa croissance peut être spectaculaire avec des internodes jusqu'à 30 cm. J'en ai une vingtaine dans ma propriété dont certains de 8 mètres de haut et qui commencent à fleurir. Plantés en groupes, l'effet est garanti. Toutefois, il ne faut pas sous estimer leur marginalité et les risques de maladie souvent fatales qui ne manquent jamais de les toucher. Ils peuvent atteindre en culture des hauteurs spectaculaires et supérieures au tailles rencontrées en habitat naturel . J'en ai vu tout autour de la planète, mais les plus grands se trouvent à San Diego en Californie du sud ou j'en ai mesuré certains jusqu'à 21 mètres de haut !
Le genre Syagrus est composé à ce jour de près de 40 espèces qui bien sur peuvent s'hybrider entre elles. S. romanzoffiana est en l'état le seul à survivre sous nos latitudes, mais j'ai dans mon jardin un hybride de S. oleracea x S. picrophylla qui semble s'y plaire mais dont aucun des parents ne pourrait y survivre ! Souvent les hybrides de 1ère génération sont plus solides que leurs parents.