Bonjour Anthony.
On se connait pour avoir récemment échangé des Opuntias et je suis un fidèle aussi du forum bananiers.
Concernant les Puyas,il y a des articles interessants sur les Abbey Gardens à Tresco qui possède le P.chilensis depuis 1848 et en cultive 8 espèces!
J'ai acheté au printemps un P.mirabilis dans une pépinière des environs de Montpellier, qu'on m'a certifiée" rustique",c'est vague, bien que ce soit semble t'il un des moins rustiques.Premier test cet hiver ainsi que pour P.chilensis et P.berteroniana qui sont arrivés directement du Chili cet été.Je vous tiendrai au courant du comportement face à leur premier hiver béarnais.
Je cultive une autre broméliacée du genre Dyckia dont je n'ai pas réussi à identifier l'espèce exacte,celle là depuis 17 ans.Elle est sortie intacte d'un gel par temps sec de -8°C et sur sol très sec aussi,sinon j'ai constaté des brûlures sans grand gel,quand il y a eu de la neige dessus par exemple mais rien d'irréversible.
J'ai tendance à penser que les Puyas auront le même comportement.Des rusticités de -8° à - 10° me semblent réalistes mais à condition de pouvoir leur assurer un environnement très bien drainé et même sec si possible et que le gel ne soit pas de longue durée,comme les cactées et les agaves en fait.Et comme ce sont des plantes qui rejettent et forment des touffes denses,je pense que les rejets peuvent survivre aux pieds-mères,protégés qu'ils sont par eux,le plus dur est d'en conserver assez longtemps pour en avoir un massif.
L'idée de Palmae est interessante mais je me demande si je n'irai pas plus vite en dressant la liste des plantes que je ne veux pas.
Michel