Originaire de Nouvelle-Zélande, Nothofagus solanderi, le hêtre noir, est un arbre au port conique large pouvant atteindre 25 m dans la nature. En culture, il sera plus petit.

On rencontre parfois la variété suivante :

• N. solanderi var. cliffortioides - Se différencie par ses feuilles tordues, longues de 1 à 1,5 cm et larges de 0,5 à 1 cm, terminées par une courte pointe. Par ses origines plus montagneuses, il est également plus rustique (-7) et plus petit de taille. Dans la nature, il peut atteindre 15 m ou être arbustif en altitude. En culture, il mesurera environ 10 m.

Les arbres de ce genre sont tous rares, mais gagneraient à être diffusés plus largement, car ils présentent une belle silhouette et les espèces caduques ont souvent une belle couleur automnale.

Feuilles simples, persistantes, alternes, longues de 0,7 à 2 cm et larges de 0,4 à 1 cm, largement ovales, elliptiques ou oblongues, entières, pubescentes dessous. En hiver, le feuillage devient bronze ou marron.

Fleurs insignifiantes, au printemps.

Les fruits sont de petites cupules d'environ 7 mm de long, abritant 3 petites faines. Les deux latérales étant triangulaires comme chez le hêtre, la centrale étant aplatie.

Nothofagus solanderi requiert l'exposition suivante : lumière

N. solanderi n'est pas difficile sur la qualité du sol, et se contente d'une terre riche, humifère, fraiche, drainante, pas trop lourde.

Les cochenilles sont les parasites les plus courants. Ces parasites sont d'ailleurs si courants sur cette espèce, que celle-ci est souvent couverte de fumagine : d'où son nom commun de hêtre noir. Étrangement, ces attaques ne semblent pas nuire à la plante. Notons que N. solanderi apprécie une atmosphère relativement humide et déteste la sécheresse et les vents desséchants.