Acer pentaphyllum est originaire de la province du Sichuan en Chine, où il fut découvert par Joseph Rock en 1929. A présent, cet arbre a pratiquement disparu de son milieu naturel où il peut atteindre une dizaine de mètres de haut avec une ramure étalée et un port léger. En culture il reste parfois arbustif et ne dépassera pas 4 mètres de haut et de large. L'écorce est gris cendré, lisse. Les rameaux sont brunâtres, assez fins et un peu pendants. Les bourgeons sont imbriqués, pointus et pourpres-noirâtres.
Le principal intérêt de cet arbre est son feuillage fin qui lui donne l' aspect d'un érable japonais.

Étymologiquement, l'espèce vient de pentaphyllus qui signifie : à cinq feuilles. Allusions aux cinq folioles que compte généralement les feuilles.

Feuilles caduques, opposées, généralement composées de 5 folioles (mais parfois 4 à 7). Celles-ci sont finement lancéolées, acuminées, légèrement dentées, glabres et glauques au revers, longues de 7 à 10 cm et larges de 1 cm. Si les folioles inférieures sont sessiles, celles situées vers la pointe on un court pétiole. En automne, le feuillage prend une couleur jaune ou pourpre selon les conditions de culture.

Fleurs jaunâtres, réunies en corymbes terminaux.

Le fruit est une disamare à ovaire renflé, prolongé par une aile membraneuse. Les ailes forment un angle droit. En culture, les fruits sont rares et peu viables, car cette espèce a une forte tendance à la reproduction parthénocarpique (développement du fruit sans fécondation).

Acer pentaphyllum requiert les expositions suivantes : mi-ombre,lumière

A. pentaphyllum demande un sol frais, riche, humifère, léger, drainant, acide. Il demande également une situation chaude, à l'abri des vents froids et desséchants, ainsi qu'un léger couvert aux heures les plus chaudes.

Les cochenilles sont ses principaux parasites. Notons que cette espèce est sensible aux gelées tardives et que les jeunes plantes demandent une protection dans les régions froides.