Olearia virgata est originaire de Nouvelle-Zélande où il forme un arbuste érigé, de croissance rapide et pouvant mesurer 3 à 5 mètres de haut. En culture, il sera plus petit. Ses rameaux sont quadrangulaires, longs et grêles. Etymologiquement, le genre vient du latin olea, signifiant olivier, car les feuilles de certaines espèces ressemblent à celles de cet arbre. De rusticité moyenne, cet oléaria sera réservé aux régions où les périodes de gels ne sont pas trop fortes (-13°C) ni trop longues. Ailleurs, il sera conservé en serre froide et pourra être mis dehors à la belle saison. La taille se limite à supprimer les fleurs fanées et à maintenir la forme de l'arbuste.

On trouve également les variétés et cultivars suivants :

var. laxiflora - Syn. O. laxiflora. Feuilles étroitement obovales, longues de 1,5 à 2 cm et 4-5 mm de large.

var. lineata - Syn. O. lineata. Port retombant et jeunes rameaux couverts de poils mais devenant glabres ensuite. Feuilles longues de 2 à 4 cm et larges de 1 à 2 mm. Taille plus réduite : 2 m de haut et de large.

var. lineata 'Dartonii' - Présente un feuillage plus argenté.

Les feuilles sont persistantes, simples, opposées, entières, obovales, vert foncé dessus, blanches dessous, longues de 1 à 1,5 cm et larges de 3 à 4 mm.

Les fleurs de couleur crème, sans grands intérêts sont réunies en capitules axillaires en été. Notons que la floraison est légèrement parfumée.

Le fruit est une akène surmontée d'une aigrette. Sa dispersion est assurée par le vent.

Olearia virgata requiert les expositions suivantes : lumière,soleil

Cet oléaria demande une terre légère, drainante, fraîche ou sèche, humifère et à tendance acide. On le plantera de préférence à l'abri des vents froids et desséchants. Notons qu'il supporte les embruns marins ainsi que le calcaire.

Les cochenilles sont les parasites les plus communs. La fumagine peu apparaître suite à une attaque de cochenilles.