j ai lu  plusieurs fois d ailleurs que les echanges de graines n etaient pas autorisee par la loi
surtout hors de l europe
mais par contre  l on peut partager les ressource naturelles
c pas beau ca!!!!!!
 moi je dis vive les echanges en tout genre ss fric ss loi et ss REFERENCE
       sylvie qui part bosser

Bonjour,
Malheureusement, les choses ne sont pas aussi simples. Les règles phytosanitaires entre pays sont souvent les derniers remparts pour empêcher la propagation de maladies, ravageurs, invasives. Il y a, sans exagération, des centaines d'exemple de propagation de maladies dues à des échanges ou importations sauvages. Certes les gens ne voient pas à mal, mais le début de la sagesse c'est aussi de comprendre les limites de la vertu des échanges sans limite. Les règles sanitaires d'importation/exportation de végétaux, ce n'est généralement pas pour nous emm***er mais c'est pour protéger nos écosystèmes fragiles mis à mal par la globalisation des flux. Rien n'est simple, nous sommes, nous jardiniers, malgré nos idéaux, des vecteurs potentiels d'uniformisation. Alors non, les échanges de matériaux vivants ne doivent pas être hors la loi bien-sûr, mais doivent être fermement encadrés. C'est le prix à payer pour vivre à 9 milliards sur une seule petite planète
Amicalement
Laurent

Salut

100 % d'accord avec notre webmestre.

La règle est simple : tout ce qui n'est pas interdit expressément (par des lois votées par les élus du peuple) est autorisé. À ne pas confondre avec la règle des dictatures "Tout ce qui n'est pas expressément autorisé (et cela peut changer au gré des dirigeants ou selon le statut des demandeurs) est interdit".

En bref nous avons de la chance : des lois nous protègent et protègent la nature, à nous de les respecter pour notre bien et celui d'autrui. Seule contrainte : se renseigner sur ce qui est interdit. Voir le site du Cites (cliquer ici).

Lionnel

d'accord avec Laurent , mais je trouve tout de même qu'on peut sans soucis s'échanger des graines de plantes en vente habituellement chez la plupart des pépinières ou même en grande surface.... la différence porte dans ce cas plus sur l'aspect financier que sanitaire......il y a un monde de différence entre importer en fraude des plantes rares arrachées à leur biotope et peut-être en voie de disparition, et s'échanger des graines du jardin....... retirons de nos menus toutes les plantes non autochtones, nous resterions l'assiette bien vide: adieu tomates, pommes de terre, maïs, ...........................................la liste est impressionnante!
je ne pense pas qu'un seul membre du forum ait au jardin uniquement des plantes endémiques, depuis des générations il y a eu un brassage mondial , savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose est un autre débat, un retour en arrière me semble impossible.
françoise

vmb3 a écrit :
On est bien d'accord Françoise, d'ailleurs il y a relativement peu de restrictions phytosanitaires sur les échanges de graines, c'est surtout les échanges de tissus vivants à destination de multiplication végétative qui sont visés (boutures, plants, racines, greffons, etc.).
On peut toujours trouver des absurdités dans ces lois (je suis sûr même qu'on doit en trouver facilement ) mais globablement ce qui est mis en place est fondamentalement nécessaire.
Il existe d'autres problèmes liés aux semences (divergences liées aux ventes de semences par des assoc's pour préserver la biodiversité, impossibilité de facto pour les agriculteurs de réutiliser une partie de leur récolte pour réensemencer, etc etc etc) mais ces problèmes dépassent le cadre des échanges entre particuliers, c'est-à-dire nous jardiniers...
Amicalement
Laurent

N'oubliez pas que ce qui échappe à l'état, ne rentre pas dans la poche de l'état !!!

il y a d'indéniables problèmes sanitaires causés par divers insectes et maladies introduits sur les plantes (et animaux), mais j'ai beau creuser le sujet, je n'ai pas trouvé grand chose qui se rapporte à des échanges entre particuliers concernant L'INTRODUCTION de nouvelles plaies pour les végétaux en France ces dernières décennies...
par contre, que des échanges puissent augmenter et accélérer la diffusion de ces parasites déjà introduits, rien ne peut l'exclure bien sur.
Mais faut quand même être réaliste,avec les exemples récents et bien connus, genre papillons et coléoptère ravageurs des palmier, on voit bien que ce ne sont pas les amateurs mais bien le gros commerce qui est la source des problèmes.Pareil pour les parasites des fuchsias, pélargonium, albizzias etc etc...
les autres cas d'insectes invasifs cités dans ce post (frelons) ou dans d'autres (coccinelle chinoise, etc...), coléoptères divers ravageurs des arbres,cafards,  termites, moustiques , mouches etc etc ne sont pas plus dus aux amateurs inconscients ou simplement maladroits.
Pour la plupart , les origines en sont clairement et même parfois nommément identifiées:commerce (du bois, ou par les emballages en bois et matières végétales), transports internationaux, de marchandises et personnes, lutte biologique qui a dérapé, etc etc ...
On a exactement les mêmes schémas avec les espèces aquatiques marines, qui voyagent collées aux navires et surtout dans les eaux de ballast, mais aussi avec les rejets mal maitrisés de grandes institutions genre truc océanographique de Monaco (caullerpa ).
En eaux douces par contre, on a divers cas nettement imputables aux particuliers (diverses tortues aquatiques ,poissons et crustacés exotiques), mais encore là avec en toile de fond une activité mercantile d'animaux vivants vendus un peu (bcp!) n'importe comment à n'importe qui!
Le cas de la grenouille taureau, qui a déjà ravagé la plaine du Pô et introduite en gironde par un pêcheur qui voulait faire un gag à ses collègues est exceptionnel (de connerie entre autre).Mais l'inertie des fédérations de pêche et des administrations, pourtant alertées en continu pdt des années est elle aussi exceptionnelle (de connerie également)
Mais la majorité écrasante des invasions et problèmes sanitaires reste bien le fait d'activités économiques agricoles(élevages "super prometteurs"d'écrevisses ou escargots exotiques par exemple, vite abandonnés et lâchés dans la nature), industrielles (délainage des peaux importées d'Australie  introduisant le sèneçon de harvey, mortel à retardement  pour les herbivores).
Reste les cas de plantes plus ou moins invasives qui s'échappent de nos jardins...

çà, c'est un sujet à part entière, car une plante , inoffensive chez l'un peut parfois se montrer très envahissante ailleurs.
Mais comme il a déjà été dis plus haut, que seraient nos jardins, nos côtes , nos villes sans toutes ces plantes?
Et il y a t il de réels cas catastrophiques dans nos biotopes eurasiens? je n'en vois guère (je n'exclue pas du tout leur possibilité!), mais je constate que même les pires pestes, parfois tant décriées à grands coups d'articles catastrophistes dans les médias ont finalement trouvé leur place , et par là probablement leur utilité dans les écosystèmes , sans avoir éliminé sauvagement d'espèces locales, sauf peut être dans des cas particuliers où leur action s'était sur- rajoutée aux destructions directement imputables aux humains.

Pour revenir au coeur du débat d'origine, si je suis parfaitement d'accord avec bcp de réglementations sanitaires et de surtout de protections d'espèces rares et menacées,(mais j'en trouve certaines taillées à seul but de créer des monopoles commerciaux)j'aimerais avant tout, pour qu'elles soient respectables et... respectées par le vulgus pecum, qu'elles soient avant tout appliquées au big biznes, parce ce que le vulgus pecum que je suis en a un petit peu ras la casquette d'être culpabilisé à tout venant sur son nombre, sa consommation, son bilan CO2, sa vieille bagnole , sa surface vitale et ses loisirs, alors qu'il n'est pas pour grand chose , voir pas du tout dans les conneries faites à répétition ...
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