Hibiscus insularis est endémique de l'île Phillip située dans le Pacifique au nord de la Nouvelle-Zélande. Cette espèce est fortement menacée dans son milieu naturel par le pâturage excessif des animaux domestiques. Depuis 1980 cet hibiscus fait partie d'un programme de protection très sévère et aujourd'hui sa population se rétablit lentement.
C'est un arbuste au port dense, érigé, s'élargissant ensuite. Dans la nature, il peut atteindre 3 m 50 de haut et 3 de large, mais en culture, il sera plus petit.
Comme beaucoup d'hibiscus, l'intérêt majeur de cet arbuste est sa floraison abondante.
Cette espèce n'étant pas rustique, elle sera réservée aux régions hors gels. Elle sera cultivée en pot et rentrée en serre tempérée en hiver.
Feuilles persistantes, simples, ovales, parfois faiblement trilobées, grossièrement crenelées.
Fleur solitaire, en forme d'entonnoir de 6 à 9 cm de diamètre, à cinq pétales lâches, de couleur blanc crème et au cœur rouge foncé. En fanant, la fleur vire au rose mauve.
Du centre de la fleur émerge une colonne d'étamines soudées.
La floraison s'effectue tout au long de l'été et de l'automne.
Le fruit est une capsule déhiscente à maturité.
Hibiscus insularis requiert les expositions suivantes : mi-ombre,lumière,soleil H. insularis demande un sol léger, drainant, acide, riche et humifère.
Notons que cette espèce supporte les embruns marins.
Les pucerons, trips et cochenilles sont les principaux parasites.
La fumagine peut apparaitre suite à l'attaque de pucerons et cochenilles.
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Catégorie - arbuste
Dimensions
Hauteur 3.50 m
Etalement 3.00 m
Températures minimales
La plante meurt à partir de 0.0 °C
Les parties aériennes sont atteintes à partir de 0.0 °C
Exposition - mi-ombre,lumière,soleil
Feuillage - persistant
Floraison - Couleur(s) : crème
Méthodes de multiplication - autre,bouture Le semis au printemps est le moyen le plus facile de reproduire la plante, mais la plante met une dizaine d'années avant de produire les première fleurs.
Boutures aoûtées en fin d'été.
Toxicité Pas de toxicité à signaler, ou toxicité indéterminée.
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