Salut tous,
C'est bien ce sujet, on parle toujours de ce que l'on voit, mais rarement de ce que l'on sent, de ce que l'on touche, ou de ce que l'on entend...
Merci Daniele pour ces parfums d'Iris que j'ignorai et tes magnifiques photos. Je me lance à mon tour...
Tout commence au début du printemps, comme Oli, avec l'odeur de chlorophylle des premières tontes. Dans mon jardin quand la terre se réchauffe c'est une odeur résineuse caractéristique du maquis et de la garrigue : cistes, romarins,... en mai, vient un parfum plus puissant de fleur d'agrume. Tout le monde le cherche ne voyant pas les fleurs, et tombe sur : pittosporum tobira.
Les ballades du soir, accompagnées par les parfums embaumants de chèvrefeuille, de rose ancienne, lancent le bal de l'été. Mon jasmin grandiflorum accompagne nos longues soirées, car ici, dans la torpeur de l'été, on prend un autre rythme, on vit à l'Espagnol comme on dit...
Au plus fort de la canicule Toulousaine, se sont mes Eucalyptus qui transpirent et livrent leurs essences caractéristiques de peppermint.
Quand vient la fin de l'été, que les nuits se raffraichissent, l'elaeagnus de mes voisins (que l'on cherche aussi.. pas mes voisins ! mais d'où vient le parfum evidemment..), et mes hedychiums, prennent le relais, et m'amènent doucement vers ... l'été indien ( désolé pour les nordistes qui n'en bénéficient pas souvent).
En hiver ? rien ? et ....SI... lorsque le temps est calme et ensoleillé on peut sentir par moment de très légères effluves vanillés, aussi subtiles que futiles. Et entendre un lointain vrombissement d'abeilles affairées... c'est l'heure du néflier du japon.
Allez bonne journée à tous, et sentez vous bien !
Franck.