Bonjour,
Ayant bien froid dans le jardin en ce moment,je me suis demandais ce que valaient les protections de mes plantes contre le froid.
aussi,je me suis amusée à réaliser qq tests pour voir combien on pouvait gagner comme degrés supplémentaires.
Voici les résultats:
3 Thermomètres :
1:Témoin
2: recouvert de foin pour l'isolé et d'une bache,pour l'isolé du vent
3: mm que le 2 mais,la terre à été desherbée et binetée en dessous et il a été recouvert d'un seau pour faire un "volant d'air " autout et en contacte avec la terre
 cf photos galerie.

Résultats:
Témoin :-7,5°C
Thermomètre 2: -3°C
Thermomètre 3: -0°C.

Je crois que cela se passe de commentaires,c'est pas inutile de les protéger.et j'essaie souvent de me servir de la terre comme d'un "radiateur"!
Par contre,les voiles d'hivernage:pas efficacent mais ils doivent éviter les "acoups" de T°C.qd ça évolu trop vite ou les petites gelées blanches de fin de nuit.
Le foin sans bache,inefficace aussi qd il y a du vent!

Ceci dit,ce n'est qu'une indication car les thermomètres sont pas d'une précision extraordinaire...
Et que le test n'a été realisé qu'une fois......
Isa.

Il est des réalités culturales qui sont d'application chez les professionnels pour lutter contre la froidure, et certaines pratiques ne sont pas neuves !

En voici dont certaines étaient déjà préconisées aux jardiniers il y a plusieurs siècles :

- Si l'on cultive des arbustes fruitiers précoces, il vaut mieux laisser une herbe haute jusqu'au dernières grosse gelées pour retarder la montée de sève et donc la floraison; par contre dès la fin de ces fortes gelées, tondre très ras va favoriser le réchauffement et aidera à lutter contre les petites gelées.

- Abriter des cultures des vents dominants par un mur, qu'il soit de maçonnerie ou végétal par l'emploi de résineux tels Chamaecyparis, Tuya, etc. est une hérésie car un tourbillon d'air se crée et augmente les effets du vent en aval de l'obstacle; il vaut mieux installer une haie semi-perméable aux vents qui brisera sa force.

- Les voiles d'hivernages, s'ils ne favorisent pas la température, évitent le dessèchement par le vent car lorsqu'il gèle, l'eau n'eau plus disponible pour les plantes et le vent froid va dessécher le sol et les plantes.

- Par contre, adosser une culture à un mur de maçonnerie exposé au Sud, réchauffera cette culture par le rayonnement de la chaleur emmagasinée dans le mur (d'autant plus chaud qu'il sera foncé, d'où un mur foncé risque de brûler les plantes en été !).

- Cultiver sur dossières en hiver (plates-bandes surélevées par rapport au sol environnant) permet de gagner en température et en sécheresse là où les hivers sont humides (une terre sèche se réchauffe plus facilement au moindre rayon de soleil).

- Enfouir du fumier chaud (type fumier de cheval) sous la culture et autours des châssis pour hiverner les plantes dans ce que l'on appelait, à l'époque, des châssis chauds. Bien entendu, il faut attendre que le "coup de chaleur" initial soit dissipé avant de placer ses plantes.

C'est très bien Isa d'avoir réalisé ces tests. Les résultats sont conformes à ce que je pense. J'ai toujours considéré et constaté que le sol est une source de chaleur quasi constante et présente partout. Il est donc plus utile à mon avis de mettre les végétaux "sous cloche" en laissant le sol nu que de pailler le pied ou d'emmitoufler les parties aériennes au risque d'isoler la plante de cette source de chaleur. 
La plante n'émettant pas de chaleur, on ne peut pas raisonner comme pour nous quand on les  entoure de voiles d'hivernage. C'est juste un petit retardateur de froid en cas de gel bref, on ne gagne rien sur du long terme en T°, on gagne sur les effets nocifs de l'humidité, des intempéries et du vent.
Si on ne peut pas coiffer jusqu'au sol une plante trop grande, une bache épaisse et encore mieux aluminisée fera un très bon réflecteur des infrarouges émis par le sol. C'est ce que font les nuages pourtant situés bien loin du sol.