= Cocos australis Mart. = Cocos romanzoffiana Chamisso = Syagrus romanzoffiana " santa-catarina " ;
Découvert et décrit en 1816 par A. de Chamisso, alors directeur du jardin botanique de Berlin ,
romanzoffiana, nom donné en l'honneur de Nicolas Romanzoff ( 1754-1838 ) , noble russe qui a financé plusieurs expéditions dont celle de Santa-Catarina au Brésil, les rares qui subsistaient dans la région cannoise ont été très endommagés ou sont morts après les froids des hivers 1985 et 1986 .
Expériences au jardin d'acclimatation " Les Tropique " par Dr A. Robertson-Proshowsky ( 1857-1944) :
COCOS - C'est le genre de palmiers qui pendra probablement la première place comme importance dans le décor des jardins , notamment pour l'espèce
C. romanzoffiana Cham., trés rustique , il existe des allées de cette espèce à Golfe Juan et a Cannes ( ou le terrain schisteux-micasé lui convient spécialement ) .
Cette espèce, aussi rustique que les
Prichardia ( Washingtonia ) filifera , résiste à des températures de -5°C , sans souffrir voir encore plus basses , il faut ajouter que ces plantes se trouvent à découvert, ils sont donc chez moi exposés aux rayons du soleil levant qui frappent les plantes se trouvant quelques à températures de -5° à -7 C ; cependant, à moins que le temps ne soit humide, les feuilles ne souffrent pas . J'ai vu plusieurs fois les grandes feuilles d'autruches, tellement chargées de neige qu'elles auraient cassé , cette neige n'a aucunement abîmé les feuilles.Palmier essentiellement héliophile .
L' Acclimatation des Palmiers par le Professeur G. Roster ( 1843-1927 ) :
Cocos romanzoffiana, Chamisso .
Son habitat se trouve prés de Santa-Catarina au Brésil méridional . C'est l'espèce la plus connue du subgenre et une des plus ornementales .
Le stipe haut de 9 à 13m est lisse et annelé. Les feuilles longues de 2 à 3m avec des folioles crispées, ensiformes, finement coriaces, vert sur les deux faces, brillant sur le dessus et légèrement terne et opaque sur le dessous , longue au plus de 70 à 80cm et larges seulement de 2à 2,5cm très serrées entre-elles et disposées sur le rachis à distance égale. Le pétiole peut atteindre 1m et a des bords filandreux. Le spadice allongé, dégage une spathe ligneuse, fusiforme, lisse à l'extérieur et striée tout du long.Les fruit de forme variables plus ou moins ovoïdes, et plus ou moins allongés longs de 15 à 30mm, larges de 15 à 23mn. La graines présente trois opercules concentrées à la base .
Cette espèce est très rustique , et qu'on peut mème la comparer avec Ph. canarensis et le Washingtonia filifera, ceci étant prouvé par les exemplaires qui se sont maintenus en fleurs à -5° et jusqu'à -7°.
Au jardin Ricasoli il y a un beau spécimen que j'ai vu en 1880 et qui n'a pas souffert à -5° et -7°.Une autre plante dans ce jardin est morte pendant l'hiver 1894, quand la température minima s'est maintenue à moins de zéro pendant 20 jours consécutifs.Ils préfèrent les sols à forte teneur de silice cela renforce entre autre leurs résistance au froid comme beaucoup de végétaux exotiques ...
Jardiner-acclimateur
Les " Trachy " Princes du jardin.